Analyse d’un titre « La musique électroacoustique »

 

 

Partie I : Ecriture 1 - Le sujet 2 - La navigation 3 - La mise en scène 4 - Le scénario 5 - Les fonctionnalités 6 - Commentaires

Partie II : Méthodologie de la production 1 - Les auteurs / le réalisateur 2 - L'éditeur / le producteur 3 - La cible 4 - La diffusion, la distribution, la concurrence 5 - Description du packaging et des technologies mises en œuvre 6 - Budget et plan marketing 7 - Budget et délais de production

 

 

     Partie I : Ecriture

La musique électroacoustique

collection Musiques tangibles

"Révolutions !

Ce cd-rom est le fruit de révolutions en série qui auront marqué le XXe siècle musical. La première est technologique : la musique électroacoustique, composée et réalisée avec des machines, non plus avec des partitions et des instruments. La seconde est sociale : faire la musique – pas seulement la jouer, mais la créer – à l'école ou à la maison. La troisième, à peine commencée, concerne l'entendre : non plus uniquement écouter, mais explorer une œuvre sous sa forme sonore, se l'approprier à l'aide d'outils interactifs et multimédias".

François Delalande, Groupe de Recherches Musicales

 

 

Cliquez pour voir le générique

Le cédérom "La Musique électroacoustique", grand prix Möbius France 2001, a pour objet de faire découvrir un univers musical  a priori difficile d'accès, et considéré comme  le fondement des musiques électroniques. En effet, les musiques électroniques sont le plus souvent  perçus comme une série de sons, pouvant parfois sembler inaudibles et rébarbatifs.

 

Il s’agit de plus ici de mettre la musique en images et en perspective, puisque, comme l’explique le réalisateur Olivier Koechlin, " le multimédia nous permet de marier l'art graphique et l'art musical, car aujourd'hui on peut tout faire avec les mêmes outils, les ordinateurs ".

Ainsi l’identité graphique du cédérom est construite sur le principe d’associer aux sons des images,  "les sonogrammes", dans un but notamment pédagogique de représentation du son qui se diffuse.

"Nous essayons d'éveiller à l'esthétique de la matière sonore, de rendre compte de l'émotion que suscitent les sons", souligne Olivier Koechlin.

 

 

 

Ainsi, à travers une "encyclopédie musicale", dont l'exploration est structurée en trois parties : Connaître, Entendre et Faire, privilégiant tour à tour la découverte, la perception et la création, on peut tout apprendre sur Pierre Schaeffer et ses descendants.

 

Connaître

La partie Connaître présente l'émergence de la musique électroacoustique, composée avec des machines en guise d'instruments et de partitions, à travers une histoire des genres et des techniques de 1948 à nos jours. Elle est illustrée d'interviews de compositeurs choisis et de soixante extraits musicaux, soit environ deux heures de musique.

 

Entendre

Dans la partie Entendre, les auteurs proposent de découvrir six œuvres selon plusieurs points de vue. Chaque point de vue est retranscrit graphiquement ce qui permet, selon les propres mots d'Olivier Kœchlin, de "regarder la musique, et, par des analyses comparées, de comprendre la structure de la musique". Le but ici est donc bien d’éduquer l’écoute à travers six analyses musicographiques, le visiteur pouvant suivre visuellement la texture sonore qui évolue au fur et à mesure de ce qu'il entend.

Faire

 

La partie Faire, permet aux néophytes comme aux amateurs d'enregistrer leurs propres remixes et de bénéficier des meilleurs algorithmes de traitement du signal mis au point dans les laboratoires du Groupe de Recherche Musicale (GRM). C’est donc un véritable petit studio de création électroacoustique qui est mis à la disposition du curieux ou du passionné.

 

Là aussi, l’objectif est clairement pédagogique, l’interactivité offerte au visiteur ayant pour objet de lui donner accès à de nouvelles formes d’expression.

"Cette interactivité est indispensable pour rentrer dans une musique très empirique. Elle peut permettre à de jeunes créateurs de s'exprimer", poursuit Olivier Koechlin.

 

 

 

Conçu pour être un outil d’apprentissage autant que pour inciter à la création musicale, comme pour contribuer à faire renaître une pratique sociale longtemps disparue, les modes de navigation offerts aux visiteurs du cédérom « La musique électroacoustique » traduisent également ce parti pris pédagogique.

En effet, le visiteur, amateur de multimédia ou de musique électronique, enseignant ou parent, étudiant ou chercheur, pourra composer sa ballade initiatique au gré des modes de navigation suivants  :

- un mode de navigation explicite, à l’aide d’une barre verticale de navigation à gauche de l’interface, qui se déploie en cliquant sur un onglet triangle gris disposé en haut à gauche de tous les écrans. Elle contient les fonctions :

o        retour à l’écran précédent

o        retour au sommaire

o        accès direct aux écrans d’accueil des trois parties Connaître, Entendre et Faire

o        accès direct à l’index, dans la partie Connaître seulement

o        export des documents pour impression, dès qu’un texte imprimable est présent à l’écran

o        réglage du volume sonore général

o        quitter

 

 

 

- un mode de navigation  implicite, plus intuitif, basée sur la découverte sensorielle et les sensations sonores stimulées par l’interactivité permise.

Ce mode de navigation permet au visiteur de découvrir l’histoire de ce courant musical au gré de sa déambulation sonore, le long d’axe chronologique mobile, jalonné de très nombreux extraits musicaux, fiches techniques et documentaires.

De plus, chaque fiche permet d’activer de nombreux liens hypertextes, visualisés en bleu clair, qui pointent suivant le cas, vers une autre fiche, une image, un son.

Ainsi, on entre en profondeur dans un univers musical en suivant le fil de notre pensée, par association d’idées, au cours de la réflexion suscitée et au rythme de notre appropriation des connaissances.

C’est ce que défend Ghislaine Azémard, fondatrice et déléguée générale du prix Möbius. "En proposant différents chemins pour mener à l'art, l'un des apports majeurs de la création multimédia est ainsi de rendre accessible la complexité", assure-t-elle. "Le plus grand nombre doit y trouver son compte, quelle que soient sa sensibilité, ses envies, son degré de connaissance du sujet. Les supports multimédias créent notre culture contemporaine", poursuit Ghislaine Azémard, "nous devons les utiliser pour transmettre notre intelligibilité du monde".

Pour la fondatrice du prix Möbius, ces supports ont un impact d'autant plus grand qu'ils s'adaptent parfaitement à l'activité cérébrale humaine, non linéaire.

"Notre pensée est complexe. Nous pensons par ricochets, par associations d'idées, et l'articulation de différents thèmes et de différents médias rend bien compte de ce schéma de pensée".

 

 

 

 

 

"L'interactivité est une nouvelle forme d'expression. Il en émane une esthétique qui s'inscrit dans notre tradition artistique mais qui pose de nouvelles questions, et qui agit de manière déterminante sur l'évolution - voire la mutation - du discours culturel ambiant. Notre but est de révéler ce changement et d'en exposer la logique"

Pierre Lavoie, directeur de Hyptique.net

 

Ce parti pris fort, de considérer l’interactivité comme une véritable forme d’expression artistique, préside dans le cédérom "La musique électroacoustique", aux grands principes de constructions de l’interface.

 Sobre et raffinée, son esthétique est parfaitement au service de la volonté des auteurs de faire acte de pédagogie.

En voulant sensibiliser le grand public à la particularité de la musique électroacoustique,  ils ont choisi d’inciter à la création musicale en donnant les clefs d’analyses de quelques œuvres, à écouter selon différents points de vue.

Chaque point de vue est retranscrit graphiquement.

A la perception sonore de ces œuvres s’ajoutent alors des repères  visuels par le biais d’un sonogramme coloré ou par l’intermédiaire de pictogrammes représentatifs de l’origine du son : bille, élastique, goutte d’eau, clochette, etc., au fur et à mesure de sa perception.

Ainsi, on peut "regarder" la musique et mieux en comprendre sa structure.

Ce qui jusqu’alors n’était qu’un amalgame de bruits et de sons devient plus distinct, prend forme et suscite notre intérêt. L’œuvre est intelligible, l’initiation est réussie !

De même, le studio de traitement des sons, théâtre de nos propres créations sonores, permet un travail expérimental efficace pour appréhender graphiquement l’esthétique de ce courant musical né dans les années cinquante.

 

 

 

Après quelques secondes d’attentes, le générique conduit à une animation graphique générée en temps réel en fonction de l’amplitude de la musique.

Un clic interrompt le générique et donne accès au sommaire des trois parties Connaître, Entendre et Faire.

Le survol souris de ces trois titres déclenche un commentaire parlé, de type radiophonique, qui présente le contenu des ces trois parties.

De plus, en faisant glisser un curseur le long de chacun de ces trois titres, on s’amuse à modifier l’acoustique du commentaire en lui faisant subir un effet sonore : modification de la réverbération du son sur le mot Entendre, modulation de fréquence sur le mot Connaître, effet de distorsion sur le mot Faire.

De ce fait l’interpellation du visiteur est immédiate et s’appuie sur ce parti pris affiché d’inciter aux jeux sonores et d’amener chacun à sa propre création musicale, activité qui prend tout son sens dans la partie Faire.

Ebauche d’organigramme du scénario

 

 

 

5 - Les fonctionnalités

 

Les fonctionnalités offertes sont caractéristiques des trois différentes parties de ce cédérom. En voici un descriptif détaillé :

Connaître : cette partie documentaire propose :

-          une approche chronologique de l’histoire de ce courant musical de 1948 à nos jours

-          soixante d’extraits d’œuvres sonores à écouter et commentés

-          trente fiches de compositeurs, illustrées d’interviews originales à écouter

-          quinze fiches techniques

-          environ deux cents documents photographiques en plein écran

-          l’indexation et l’export pour impression de chaque fiche.

 

Entendre : cette partie dédiée à l’analyse musicographique, a une vocation pédagogique d’éduquer l’écoute. Elle présente :

 

-          six œuvres sonores analysées en détails, et "acousmographiées"

-          de deux à quatre points de vue sonores pour chacune de ces six œuvres

-          une transcription graphique intégrale (acousmographe) de chaque point de vue

-          des commentaires hypertextes pointant sur l’écoute

-          l’export pour impression de chaque texte.

 

Faire : cette partie offre un atelier de manipulation du son et de création musicale.

Elle repose sur les outils spécifiques de traitements du signal généreusement adaptés des GRM-tools. Elle permet :

 

-          la lecture et l’enregistrement de fichiers son AIFF ou WAVE

-          la modification d’un son en temps réel par un geste de la souris

-          la variation de vitesse d’un son

-          sa transposition stéréo

-          sa compression-extension dans le temps

-          un filtrage passe bande

-          les retards stéréo

-          le contrôle de panoramique stéréo.

 

De plus, cinquante sons préenregistrés sont fournis dans cette partie.

6 - Commentaires

 

"…Faire, entendre, Connaître : ce sont les trois accès complémentaires à la musique, qui constituent une sorte de programme idéal d’éducation musicale. L’ordre est affaire d’options pédagogiques…" C’est ainsi que s’exprime François Delalande, directeur du GRM pour exposer les intentions des auteurs.

Ces phrases traduisent également et parfaitement l’état d’esprit qui m’anime lorsque, convaincu de prendre le virage d’une nécessaire reconversion professionnelle, je cherche, en exerçant mon nouveau métier de chef de projet multimédia, à contribuer à l’émergence de nouveaux outils pour enseigner.

Des outils supports pour les enseignants, qui offrent des connaissances subtilement assemblées, dans une grande richesse et une grande variété des genres, afin de leur donner les moyens d’appuyer, d’illustrer leurs discours. Mais qui les laissent libre de leurs options pédagogiques, au profit des méthodes didactiques qu’ils affectionnent. 

Le cédérom "La musique électroacoustique" en est un.

Mais le plus remarquable, c’est qu’aujourd’hui, à Lyon comme dans d’autres académies, il soit reconnu comme tel.

Ainsi, il suscita, à la médiathèque du CRDP de Lyon, en février dernier, une rencontre pleine d’animation entre un universitaire lyonnais, musicologue, conquis par ce titre et un groupe de professeurs de musique de collèges et lycées, décidés à sauter le pas…

 

Partie II : Méthodologie de la production

·   Un collectif de sept chercheurs

 

Issus du Groupe de Recherches Musicales, le GRM,  intégré à l’INA, et  dirigé par François Delalande, a assuré la conception et la coordination du projet.

Il s’agit de : Emmanuel Favreau, Evelyne Gayou, Dominique Saint Martin, Eric Schwarz, Daniel Terruggi, Christian Zanesi.

La plupart, ainsi que Frédérique Cottard-Triaud sont également impliqués dans la production de ce titre, sous la direction de Daniel Teruggi.

 

·   Le GRM, Groupe de Recherches Musicales

 

Le GRM constitue l’un des principaux centres internationaux de recherche et de créations musicales.

Intégré à l’Institut National de L’Audiovisuel, depuis 1975, et situé à Paris dans la Maison de Radio France, le GRM fut fondé par Pierre Schaeffer en 1958 au sein de la RTF, la Radiodiffusion Télévision Française.

Son origine coïncide avec les débuts de ce qu’on appelait alors la « musique concrète ».

 

·   Olivier Koechlin, le réalisateur

Musicien, ingénieur en traitement du signal et en informatique musicale à l’Ircam et à l’INA -GRM dans les années 80, Olivier Koechlin réalise ensuite de nombreux produits multimédias interactifs à l’INA et, depuis 1996, au sein de la société Hyptique.

Il est aujourd’hui directeur adjoint et vice-président de la société Hyptique, éditrice de produits interactifs, qui préfigure la diffusion de contenus culturels éditoriaux en ligne, sur le site hyptique.net en compléments de la distribution de cd-roms.

 

Il collabore également à plusieurs revues, organise des journées d’études et enseigne à l’Université Paris 8, à l’école des beaux-arts et à l’Ecole Nationale de la Photo en Arles.

Hyptique, le producteur

 

Dirigée par Pierre Lavoie, la société Hyptique travaille à la médiation technologique des enjeux culturels depuis sa naissance, en 1987.

Conceptrice et productrice de plus de cinquante réalisations interactives, la société Hyptique est devenue la structure de référence en France en matière de multimédia patrimonial et de mise en interaction de contenus. Elle anime, entre autre, les rencontres  numer  sur le design interactif, dont elle est l'initiatrice.

Bien que son secteur d'activité soit très large, elle a développé un savoir-faire tout particulier en matière d'interaction musicale.

 

Hyptique.net, un nouvel éditeur multimédia

 

Principalement polarisée par des projets d'édition, la société Hyptique aborde également la diffusion de contenu culturel en ligne en donnant naissance à un nouvel éditeur multimédia, Hyptique.net dont le propos est la valorisation de la création interactive.

Hyptique.net inaugure son activité d’éditeur en lançant  sa première collection dédiée à la musique.

 

 

La collection "Musiques tangibles"

La collection "Musiques tangibles" regroupe les titres à caractère musical publiés par Hyptique, et qui dans leurs propos valorisent la création interactive.
Cette collection a pour but de rendre accessible à tous, amateurs ou spécialistes, les champs les plus divers de la création musicale contemporaine.

« La musique électroacoustique » est le premier cédérom de cette collection, dans la même collection existe aujourd’hui «  10 jeux d’écoute », des Ateliers Ircam. est aussi une nouvelle forme

Une coédition Hyptique.net / le Mouv ’- Radio France

 

La diversité de Radio France se manifeste au sein de 51 radios dont le Mouv'

Le Mouv', c’est la radio jeune du groupe Radio France, une radio de services, d'information et de dialogue. Urbain, curieux et dynamique, le Mouv’ s’affirme comme la radio d’un état d’esprit vif et ouvert aussi bien que d’une tranche d’âge, les 18-35 ans.

Le Mouv' développe un programme original, essentiellement fait de musique et d'information pertinente adaptée à sa cible, sur un réseau multivilles de grandes agglomérations françaises. Marc Garcia dirige le Mouv’ depuis juin 1997.

 

Informations sur l'éditeur Radio France
116 avenue du Président Kennedy 75220 Paris cedex 16
Directeur de la publication : Jean-Marie Cavada

Direction du développement, des produits nouveaux et du multimédia : Michel Polacco
Adjoint au directeur, Internet : Eric Duval-Valachs
Rédacteur en chef : Thierry Bourgeon

 

 

Informations sur     

Directeur : Marc Garcia

Directeur des programmes & de l'information : Matthieu Beauval

Par courrier : BP 431, 31009 Toulouse Cedex 6
Sur place : 61, Boulevard Lazare Carnot, 31000 Toulouse

Au téléphone : 05.62.30.70.00

Par fax : 05.62.30.70.92 (ou 91)

Identité économique de la société Hyptique

 

 

 

 

Encyclopédie musicale, outil de découverte et d’expériences sonores le cédérom «  la musique électroacoustique » vise à rendre accessible à un large public, amateur ou spécialiste, l'esthétique de ce courant musical né dans les années cinquante. 

Conçu comme un outil d’apprentissage autant que de création, ce cédérom est destiné à la fois aux amateurs de multimédia et de musiques électroniques, aux enseignants et à leurs élèves, ainsi qu’à tous ceux qui apprécient l’expérimentation sonore.

Urbains, curieux et dynamiques, comme sont identifiés les auditeurs du Mouv’, coéditeur du cédérom, la cible concerne un public francophone, de jeunes adultes citadins, caractérisés par un état d’esprit vif et ouvert ainsi que par une tranche d’âge, les 18-35 ans.

 

On peut aisément affirmer qu’à sa sortie, à l’automne 2000, le cédérom « La Musique électroacoustique » ne connaissait pas de produits concurrents équivalents.

En effet, la mission que se donne son éditeur hyptique.net de valorisation de la création interactive, et l’inauguration de son activité par le lancement de la collection "Musiques tangibles" dédiée à la musique laissent penser que ce titre est une innovation.

Cette affirmation peut être de plus confirmé par les nombreuses distinctions, et citations dans la presse francophone dont il bénéficie.

Six mille exemplaires du cédérom "La musique électroacoustique" ont été mis sur le marché à sa sortie. 5500 exemplaires ont été vendus à ce jour.

De plus, réalisé avec le soutien du Ministère de l’Education Nationale, ce cédérom entre dans la liste des produits multimédias éducatifs autorisés à utiliser la marque semi-figurative RIP : Reconnu d'intérêt pédagogique par le Ministère de l'Éducation nationale.

Ainsi, il est cité et recommandé comme un excellent outil de traitement de la matière sonore ouvert à la création et parfaitement adapté à l’éducation musicale au niveau lycée sur les sites des académies de Nantes, de Versailles, de Dijon, ainsi que sur le site portail de l’éducation.

 

Conditions de vente

Le cédérom "La musique électroacoustique" est en vente dans les magasins spécialisés au prix public conseillé de 37,96 euros (249 francs).

Il porte le n° ISBN 2914342004.

Il est notamment disponible à l’achat sur les sites :

-          de son éditeur,

-          de l’Institut National d’Audiovisuel,

-          de la Fnac,

 

Pour une commande du cédérom, les enseignants ou les établissements scolaires peuvent bénéficier auprès de l’éditeur hyptique.net d’une offre de prix spécial éducation nationale :

 

Offre spéciale enseignants ou établissements limitée à un exemplaire : 18,9 euros.
Offre spéciale classe : 171,35 euros our 10 exemplaires, soit un cd-rom packagé et 9 cédéroms "nus" sous pochettes plastiques.

 

Revue de presse

 

Distinctions obtenues :

Diapason d'or 2000 multimédia, MIM d'or 2000, Grand Prix Möbius France 2001, prix SCAM 2001 des nouvelles technologies ainsi que le Prix 2000 du cédérom grand public décerné au Salon des innovations technologiques et de la convergence des marchés, en octobre 2000, à Montréal, Canada.

Cédérom autorisé à utiliser la marque semi-figurative RIP : Reconnu d'intérêt pédagogique par le Ministère de l'Éducation nationale.

 

 

Le cédérom « La musique électroacoustique » est vendu dans un luxueux coffret illustré et relié, au format A5, contenant un CD-Rom sérigraphié ainsi qu’un livret de quinze pages monochrome détaillant les intentions de l’éditeur et des auteurs, puis présentant les consignes d’utilisation, des éléments pour guider la navigation et ainsi que l’ensemble des crédits et remerciements.

La conception graphique du livret est de cJFR, le façonnage et l’impression de Desgrandchamps.

 

Le cédérom « La musique électroacoustique » a été développé avec le logiciel auteur Director version 7 de Macromédia.

Les parties Entendre et Faire ont été réalisées à partir des logiciels Acousmographe GRM Tools, développés par l’Ina–GRM.

Configuration conseillée pour la lecture du cédérom Mac/PC

Macintosh
PowerPC à 200 MHz

système 7.6 ou ultérieur
24 Mo de RAM disponibles pour l'application

Lecteur de cédérom x24

Résolution de 800x600, en millions de couleur

 

PC
Pentium II à 200 MHz
Windows 95 ou ultérieur
32 Mo de RAM

Résolution de 800x600, en millions de couleur

Lecteur de cédérom x24

 

Le budget marketing pour la mise sur le marché du cédérom "La musique électroacoustique" a été de 15 000 euros.

 

Quant au plan marketing, c'est un ensemble de publicités diverses (Radio France, Diapason, Les Inrockuptibles, les journaux de l'enseignement musical), un lancement et une opération RP (relations-presse).

 

 

Une équipe Ina-GRM d’environ 50 personnes ainsi que 7 personnes de la société Hyptique ont participé pendant deux ans, avec des modes d’implication divers, à cette production, dont un an consacré à la programmation et au développement informatique.

 

Le budget de production du cédérom "La musique électroacoustique" se situe entre 150 000 et 190 000 euros, selon les sources (Société Hyptique + Ina-GRM).

 

Cependant, on peut aisément imaginer que le coût réel du produit serait bien supérieur au budget annoncé. En effet, avec le soutien du Ministère de l’Education Nationale, de la Recherche et de la Formation, l'éditeur a généreusement bénéficié des ressources collectives internes de l’Ina-GRM ( développement initial logiciels GRM-tools, salaires des chercheurs, droits d’auteurs et droits pour l’exploitation des images, etc.)

 

Mais, comme le revendique François Delalande, "La participation de l’Education Nationale à cette production est plus qu’une facilité matérielle : elle a du sens. La recherche n’est pas un luxe gratuit. Elle est à la disposition d’une société. Ce sont des pratiques sociales qu’il s’agit de favoriser, par le biais d’outils de références".